Le GCG juge impossibles les élections sous un CPT «criminel et allié des gangs »

DES ORGANISATIONS DÉNONCENT LE CPT ET EXIGE UNE TRANSITION DE RUPTURE

Le Groupe Citoyen pour la Gouvernance (GCG) estime que les élections annoncées en Haïti ne peuvent se tenir sous l’actuel Conseil présidentiel de transition (CPT), qu’il qualifie de « criminel, allié des gangs et des marchands de la patrie ».

Dans un communiqué publié à l’occasion de la commémoration de Charlemagne Péralte, héros national assassiné le 31 octobre 1919, le GCG dénonce une situation de « terrorisme d’État cartographié », accusant les autorités de complicité avec les bandes armées qui contrôlent, selon lui, plus de 60 % du territoire national.

Le document décrit un pays en pleine dérive sécuritaire, où des centaines de déplacés se réfugient dans les communes du Plateau Central telles que Hinche, Mibalè et Sodo, fuyant la violence des groupes armés.

Le GCG appelle l’État à prendre des mesures immédiates de sécurité en collaboration avec la Police nationale d’Haïti (PNH), la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) et les Forces armées d’Haïti (FAd’H), afin de garantir le retour des populations déplacées et de restaurer la dignité du peuple haïtien.

L’organisation fustige par ailleurs le « silence honteux » du CPT sur la question constitutionnelle et rejette toute tentative d’élections improvisées ou de prolongation du mandat transitoire, qu’elle considère comme une trahison envers les aspirations démocratiques du pays.

« Le peuple ne veut ni élections fictives ni compromis avec le crime organisé. Il veut une véritable transition de rupture », conclut le communiqué.

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